L’industrie des domaines poursuit sa croissance et son évolution en 2021

Malgré l’incertitude qui a dominé la société et l’économie dernièrement, le secteur des domaines s’adapte en douceur aux changements et se consolide.

Résumons un peu l’état actuel de l’industrie des domaines en examinant surtout le marché européen : les bases de l’industrie ont beau être les mêmes, l’écosystème est en constante évolution et offre de grandes possibilités de croissance.

2020 : de la stabilité pendant une année turbulente

L’année 2020 a apporté un lot de changements importants à tout le monde. La pandémie a conduit de nombreux États à imposer des restrictions, des confinements et d’autres mesures qui ont eu un impact majeur sur la vie privée et la vie professionnelle.

Sur le marché des domaines d’internet, la COVID-19 a également posé de nouveaux défis quotidiens. Sans aller plus loin, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a été contrainte de présenter diverses initiatives dont celle visant à protéger les DNS et à faciliter l’enregistrement de noms de domaine dans le contexte de la crise économique.

Le rédacteur en chef du DNJournal, a décrit 2020 comme une année de hauts et de bas : « Lorsque l’état d’urgence a été déclaré au premier trimestre, les ventes ont ralenti. Les gens craignaient que la situation ne s’aggrave. Le tournant s’est produit lorsqu’ils ont compris qu’une forte présence sur internet était essentielle pour éviter la fermeture de l’entreprise en cas de crise sanitaire. »

Mais, en définitive, le secteur des domaines est sorti pratiquement indemne de la crise de 2020 et a clôturé l’année sur une tendance à la hausse : comme l’indique The Domain Name Industry Brief, le dernier trimestre de 2020 s’est clôturé avec 366,3 millions de noms de domaine de premier niveau enregistrés, soit une croissance  interannuelle de 4 millions (+1,1 %).

La situation mondiale des extensions de domaines en 2021

Obtenir des statistiques précises sur les domaines de premier niveau (TLD) les plus enregistrés n’est pas une mince affaire. La plupart des organisations ont tendance à présenter leurs résultats à leur façon et avec des chiffres bien différents. De plus, si certains registraires publient leurs données ouvertement, d’autres n’en permettent pas l’accès.

Néanmoins, de nombreux experts et analystes s’accordent à dire que la demande de nouveaux domaines continue de croître. D’autre part, l’introduction d’un nombre croissant de nouvelles extensions permet à la société de continuer à enregistrer des noms de domaine plus conformes à son identité.

Il existe plusieurs raisons qui expliquent cette tendance positive :

  1. Les progrès de la numérisation. La transformation numérique de l’économie est indéniable et, les domaines étant le point de départ de tout projet en ligne, ils constituent un élément essentiel de ce processus.
  2. La spécialisation de certains services et secteurs dans des segments de marché concrets : par exemple, la création de micro-portails pour des groupes porteurs de besoins, identités ou intérêts spécifiques.
  3. L’ouverture de marchés dans d’autres régions du monde.

Les domaines préférés en 2021

Aujourd’hui encore, le domaine de premier niveau préféré dans le monde reste .com. Selon les données de W3Techs.com, 52 % des pages web publiées sur internet sont suivis de cette extension.

Les TLD .net et .org – qui, comme .com, ont été créés en 1985 – comptent également parmi les extensions web les plus utilisées.

D’ailleurs, selon les données de Verisign, au 31 décembre 2020, la base de domaines .com a atteint 151,8 millions d’enregistrements, tandis que .net en a créé 13,4 millions. Cela représente une augmentation de 6,3 millions d’enregistrements (soit 4 %) en glissement annuel.

Les autres extensions de domaine les plus utilisées actuellement sont surtout les TLD de code de pays (ccTLD) : .cn, .de, .uk, .nl, .ru., etc.

Les ccTLD triomphent en Europe

Fin 2020, le nombre d’enregistrements de domaines géographiques a augmenté de 1,3 million (0,8 %) par rapport à 2019. On estime qu’à l’échelle mondiale les ccTLD représentent environ 34 % de part de marché (les 56 % restants seraient des domaines de premier niveau génériques).

Toutefois, si nous examinons le continent européen, la situation est quelque peu différente. Le Global Domain Report indique ainsi que la part de marché des ccTLD dans les États européens atteint 61 %.

Il s’agit d’une tendance de longue date, aux racines historiques et culturelles qui transparaît, en règle générale, dans la forte présence des TLD nationaux européens sur internet.

Les autres gTLD avec du potentiel

Le TLD .com est largement en tête de tous les classements par rapport aux autres domaines. Mais, on trouve à ce stade beaucoup d’autres gTLD avec du potentiel. Actuellement, la base de données de la zone racine de l’IANA contient 1 590 domaines de premier niveau, dont 1 244 domaines génériques.

Dans les données publiées par ZookNIC, Verisign et Centralized Zone Data Service à la fin du quatrième trimestre 2020, il apparaît que les nouvelles extensions (ngTLD) représentaient 7,1 % des nouveaux enregistrements (26 millions). Les extensions les plus enregistrées sont notamment .icu, .xyz, .top, .site et .online.

Bien que ce chiffre soit légèrement inférieur à celui de l’année précédente (moins 11,2 %), certains de ces nouveaux TLD ont connu une croissance accéléré, avec des pics de plus de 300 %, comme dans le cas de .site, .icu et .xyz.

Il convient de souligner .icu (qui se lit I see you) qui a gagné en popularité en termes de prix comme de potentiel commercial. Quant à .online, .top et .club, ils ont également progressé (ce dernier suivant une courbe clairement ascendante depuis que le boom de Clubhouse l’a placé sous les projecteurs).  

Les TLD géographiques les plus enregistrés

Les TLD géographiques, également appelés géoTLD, sont un type de gTLD qui représentent une région, une communauté ou même un continent (comme le .africa). En Espagne, par exemple, il existe actuellement cinq domaines locaux : .cat (Catalogne), .eus (Pays basque), .gal (Galice), .barcelona et .madrid.

Ces domaines font également partie des nouvelles extensions, mais ne sont pas considérés comme des ccTLD car ils sont gérés différemment.

Parmi tous les TLD géographiques en fonctionnement, le domaine .asia est le plus enregistré, suivi du domaine .cat et du domaine .pyc (pour la communauté ethnique russophone de Kievan Rus). Certaines grandes métropoles se distinguent également, comme .tokyo, .nyc et .london.

À l’avenir, les extensions .asia et .africa devraient continuer à se développer, compte tenu du vaste potentiel de ces marchés.

Les prévisions 2021 pour le secteur des domaines

Année totalement imprévisible, 2020 a été émaillée de hauts et de bas. L’espoir est que, petit à petit, en 2021, les choses reviennent à la normale.

Du point de vue des domaines, la transformation numérique – axée principalement sur le commerce électronique et la cybersécurité – devrait apporter des changements positifs.

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